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LES COURTS BOUILLANTES
LE GRAND DOSSIER
Michelin, l’étoile éphémère et Top Chef : le grand dossier
Top Chef, l’émission populaire, et Michelin, le guide élitiste, s’allient à l’occasion de la saison 16 de ce programme de téléréalité culinaire diffusée sur M6 au printemps. Présence d’inspecteurs sur le plateau en plus du jury des chefs, remise possible d’une étoile pour le vainqueur, ce rapprochement ne cesse d’être commenté depuis son annonce.
Pour en comprendre tous les enjeux, pour comprendre également comment évolue le guide Michelin, Bouillantes a réalisé un dossier complet divisé en quatre grands articles.
Une alliance inédite, avec des nouveautés inattendues comme le « coup de coeur » des inspecteurs ou l’étoile dite « éphémère », la création de deux restaurants, etc. Que sait-on précisément de ce rapprochement et est-ce cohérent pour les deux entités que sont Top Chef et le guide Michelin ? Réponses.
Voilà une nouveauté qui suscite l’incompréhension : l’étoile façon CDD. Trois petits mois d’existence, une étoile qui apparaitra nulle part, qui n’a d’autre but que de faire parler du Michelin au détriment de toutes ses valeurs fondatrices. Une étoile maquillée vulgaire qui se veut passe-partout.
Depuis presque un siècle, le guide Michelin a construit un storytelling autour de ses étoiles : existence de critères intangibles, récompense rattachée à un établissement et non à une personne, refus de l’idée de compétition frontale, etc. En une seule annonce, pour des raisons commerciales, le Bibendum explose son propre récit construit patiemment.
Une étoile pour un cuisinier solitaire, sans personnel de salle, sans restaurant en dur, voilà de quoi surprendre et déstabiliser les chefs en place. Top Chef, la vraie vie des cuisines ? Très peu pour les professionnels du secteur qui vont devoir regarder l’émission sur M6 pour « voir » et entendre les inspecteurs qui ne se présentent plus dans leur maison. Mais, paradoxalement, cette communication populaire du guide pourrait servir ceux qui sont désormais ignorés par les inspecteurs. Explications.
LES DERNIERS ARTICLES
En à peine plus de dix minutes d’entretien, Thierry Marx, président confédéral de l’Umih menace de « se faire » un président départemental de son syndicat, de « foutre le bordel » et explique qu’il a connaissance de « commissions et de sous-commissions » au sein de l’Umih, « de quoi faire sauter le syndicat ». Et lui aussi peut-être. Un podcast surréaliste.
Depuis plusieurs mois, la fronde contre le président confédéral de l’Umih, Thierry Marx, prend de l’ampleur. Dans une lettre destinée aux présidents départementaux et membres du directoire du syndicat, que Bouillantes a pu lire, le chef étoilé est sommé de s’expliquer sur ses multiples partenariats, ses rémunérations et ses liens jugés peu compatibles avec sa fonction. Sans explications de la part du chef étoilé, sa possible destitution est évoquée. Thierry Marx, lui, menace de « foutre le bordel » expliquant que « personne n’est clean à l’Umih ». L’Umih serait-il à deux doigts de l’implosion ?
Omar Dhiab, chef du restaurant étoilé éponyme (Paris, 1er arr.) va ouvrir au printemps une nouvelle table en lieu et place de Sapid, établissement du groupe Ducasse Paris.
La ville de Marseille pourrait bien connaitre une situation inédite dans le guide Michelin 2025 en proposant plus de tables triplement étoilées que de restaurant à une étoile.
Après une longue polémique opposant Bernard Bonnet et le groupe The Social Club, l’ancien et le nouvel exploitant de l’Epuisette à Marseille, le restaurant a désormais changé de main. Sa future cheffe, Coline Faulquier, 35 ans, dévoile le nouveau nom de l’établissement et en dessine les contours avant l’ouverture prévue au printemps.
La cinéaste et journaliste Vérane Frédiani, autrice du livre « Marseille cuisine le monde », estime que la cité phocéenne ne doit surtout pas perdre son identité culinaire populaire.
Alors qu’il vient tout juste de signer l’acte de vente de son restaurant étoilé Saisons (Marseille), Julien Diaz revient sur son choix de fermer son établissement et évoque son avenir.
Alors qu’il était à deux doigts de la liquidation judiciaire, un restaurateur du département de la Haute-Vienne a lancé un menu à 10€ pour relancer son affaire. Un pari gagnant mais pas forcément transposable.
Depuis son départ de la Maison Ruggieri en septembre dernier, le chef italien Martino Ruggieri a pris quelques vacances. Mais l’heure du retour aux affaires a sonné avec, dans les cartons, deux projets ambitieux.
Pour fêter ses 30 ans d’ancienneté au Domaine de Châteauvieux, le directeur de salle Esteban Valle organise un repas exceptionnel. Non pas spécifiquement pour le contenu des assiettes, mais pour ce qu’il va se passer en salle. Rendez-vous le dimanche 2 février en Suisse.
Changement de visage au poste de directeur de salle du célèbre restaurant Paul Bocuse : Louis Morin remplace Jean-Philippe Merlin.
Dans la grande foire agro-industrielle qu’est le Sirha, il est possible pour la première fois de goûter du « Beyond chicken style » et du « Beyond steak », de la viande sans viande qui débarque en restauration collective et commerciale début février. Derrière la seule dimension technologique qui a déjà de quoi faire peur, les dangers du « faux » sont immenses.
Le chef Vincent Favre-Felix, à la tête du restaurant étoilé qui porte son nom à Annecy (74) vient de passer à un rythme de trois jours d’ouverture de son restaurant avec, en corollaire, une diversification de ses activités pour trouver l’équilibre économique. Entretien.
En manque de popularité, le guide Michelin devrait chercher à rebondir en participant plus activement à l’émission de téléréalité Top Chef. Avec, notamment, la présence d’un inspecteur du guide France.
Les faits sont lourds pour l’ex-présidente et l’ex-directeur général de la société Frichti qui a eu le vent en poupe il y a quelques années. Selon l’AFP, Julia Bijaoui et Quentin Vacher seront jugés en novembre prochain par le tribunal correctionnel de Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d’étrangers.
Alors qu’il vient de rouvrir une nouvelle table gastronomique à Megève, le chef Marc Veyrat envisagerait déjà de s’en séparer, tout comme du Hameau de mon Père (Manigod) et de l’ex-Maison Bleue dont il possède toujours les murs.
À ce jour, selon une première estimation, ce sont déjà plus de 40 tables étoilées qui devraient disparaitre « naturellement » du guide Michelin France 2025. Fermetures, changements de concept ou autres, les causes de cette Bérézina sont diverses mais elles fleurent salement la crise. Le 31 mars prochain, jour de l’annonce de la nouvelle sélection à Metz, comme à son habitude, le Bibendum se contentera d’annoncer les promus et la fête sera belle. Mais, pour celles et ceux qui savent compter, il y a fort à parier que le compte n’y sera pas. Derrière les apparences trompeuses, il y a un secteur de la gastronomie étoilée qui balance entre grand coup de fatigue et profonde remise en question. Comment inverser la tendance ?
Clap de fin pour le chef Julien Lefebvre au restaurant étoilé Calice.
Contrairement à l’information donnée par le magazine Challenges, le chef Jérôme Banctel ne rejoint pas le restaurant L’Ambroisie. Pas pour l’instant en tout cas.
Cette pratique désormais bien connue de présenter un plat – ou toute la carte – en glissant les noms et prénoms des producteurs ne semble pas faiblir chez les restaurateurs français. Pourtant, est-ce bien utile ? A qui sert réellement ce que l’on nomme le name-dropping ? Ne provoque-t-il pas une sorte d’inversion des sens et, surtout, du bon sens ? C’est à se demander s’il ne faut pas désormais le bannir.
Comme nous l’annoncions il y a quelques jours, Cyril Lignac a vendu son restaurant Ischia (Paris, 15e arr.). La signature a été finalisée ce jour, mardi 21 janvier, avec, comme nouveau propriétaire, le chef italien Denny Imbroisi.