Roi de la communication, prince du bon coup, partout et nulle part à la fois, Thierry Marx continue de multiplier les affaires sans que l’on comprenne bien sa stratégie globale. En revanche, celle de son nouveau « Bouillon Coq » à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) semble plus claire.
La nouvelle table, proposant une centaine de couverts, joue gentiment sur les mots et sur les tendances. Désormais, on n’ouvre plus un restaurant, trop classique ou has-been, ni même une « brasserie », trop traditionnelle, trop chic, mais des « bouillons ». Ceux-ci sont populeux et populaires (très Marx donc) et pas chers. Certes, mais il suffit de regarder la carte du côté de Saint-Ouen pour s’étonner des tarifs. L’échine de cochon à 17,90€, l’onglet de boeuf à 18,80€, saucisse au couteau à 12,60€. Pas chers diront certains. Mais… Il suffit de comparer avec les tarifs du Bouillon Pigalle par exemple pour comprendre que l’addition sera au bas mot 30% plus élevée du côté de la Seine-Saint-Denis.
Une fois de plus, le Coq Marx, qui veut soigner son image de chef pop’, prend le mangeur pour le dindon de la farce.
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