La presse professionnelle touche le fond. Alors que Le Chef n’a pas pipé mot de l’affaire Jean Imbert, le magazine de L’Hôtellerie-Restauration est capable de publier un article sur l’étoile gagnée par le restaurant La Palme d’Or à Cannes, dont la carte est signée par celui est accusé de violences et qui fait la une de la presse. Il s’agit ici d’un article court, sans la moindre information, si ce n’est de voir citer le nom du chef exécutif, Christophe Nannoni, et du chef pâtissier, Loïc Voron.
Pourquoi un tel article, publié le 6 mai, soit quelques jours après les révélations ? Du référencement pour l’algorithme, de la provocation ou de la bêtise pure et dure ? C’est ce même média qui, il y a plus de dix ans, en 2014, avait osé se fendre, sous la plume de Nadine Lemoine, d’un article expliquant qu’il n’y avait aucune violence en cuisine suite aux révélations du média Atabula (ex-Bouillantes). Aveugles et sourds, ce média et ses équipes n’ont manifestement rien appris.
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Photographie | Capture d’écran ; photo de Boby