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Le visage de Jérôme Banctel et la douleur ambivalente du rapport au Michelin

Pendant quelques minutes, lors de l’annonce du gain de la troisième étoile pour sa table parisienne, le Gabriel, Jérôme Banctel a incarné ce rapport aussi intime que douloureux qu’ont les chefs avec leur travail quotidien, fait de cuisine et de gestion de l’humain, et la reconnaissance ultime par le Michelin. Son visage, figé dans la crispation, résumait parfaitement ce que l’on peut appeler la servitude volontaire des chefs au guide rouge.

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