À l’instar des autorités européennes, la justice suisse précise l’utilisation des appellations de produits végétariens qui veulent faire référence à des termes liés à la viande. La 2e Cour de droit public a ainsi estimé qu’il était interdit d’utiliser les termes de « poulet végétal » ou de « porc vegan » : les références directes à des animaux alors que le produit n’en contient pas sont interdites. Il est en revanche possible de parler de « steak végétal » ou de « saucisse vegan ».
Comme l’explique une des quatre magistrates de la cour, les appellations litigieuses ont un but commercial. « Elles ne s’adressent pas uniquement aux consommateurs vegans mais aussi à d’autres clients qu’il s’agit de convaincre en suggérant que le produit proposé est équivalent à la viande. Dans ce contexte, l’objectif de protection contre la tromperie et la confusion revêt une importance particulière » précise le média suisse RTS.