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Courant juillet était annoncée la fusion entre Zenchef et CoverManager qui venait lui-même d’avaler Guestonline. Sur le marché français, outre quelques « petits » et outsiders, ne reste que deux mastodontes qui entendent bien faire la peau à l’autre. Pour les restaurateurs, les enjeux ne sont pas neutres.
Fin août, le maire de la bourgade de Fère-en-Tardenois (02) avait publié un arrêté interdisant l’installation de nouveaux fast-foods dans sa commune. En dépit d’un engouement de ses administrés et de nombreux autres élus à travers le pays, la préfecture a dit non début septembre. Mais le maire n’a pas dit son dernier mot.
Parce qu’il s’est attablé au festival Kouss Kouss, événement annuel organisé par les Grandes Tables à Marseille, le maire de la cité phocéenne a été la cible d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Benoit Payan a porté plainte.
Feu le gouvernement Bayrou souhaitait faire sauter une décision politique de 2022 qui exonérait les pourboires des salariés gagnant autour de 2000€ nets ou moins par mois. Le secteur gronde et crie haro sur une mesure qui aurait des conséquences graves. Sauf que dans cette histoire, par-delà le récent changement de premier ministre, tout le monde a tort, profession comme gouvernement.
Les boys clubs sont partout. Ces cercles masculins, plus ou moins visibles, tiennent les femmes à distance des lieux de pouvoir (politique, affaires, sport…). La gastronomie n’y échappe pas. Lorsqu’on observe ces espaces dominés par des hommes – chefs étoilés, dirigeants, experts médiatiques –, cela paraît presque « normal ». C’est ce qu’on appelle la naturalisation sociologique : la tendance à voir les inégalités comme allant de soi. Or, il s’agit bien d’un système construit et entretenu, décrit par Bourdieu, Foucault ou Butler. Alors une fois qu’on l’a vu, on fait quoi ?
Dans un paysage gastronomique encore très codifié, où les réseaux informels et les cercles d’influence pèsent sur les trajectoires individuelles, certaines cheffes imposent leur voix et leur cuisine. Sarah Hamza en fait partie. À Soma (Lyon, 5e arr.), elle revendique une cuisine personnelle et vivante, portée par l’intuition, le produit et l’envie de créer un espace de travail pour elle et son équipe plus juste et plus apaisé. Elle s’exprime sur les « boys club » et sur les conséquences de la différence de traitement entre homme et femme.
Selon notre sondage de la semaine qui portait sur le fait de savoir si le coût des apprentis était devenu « trop élevé », la réponse est affirmative pour 58% des votants.
Après un mutisme complet de plusieurs mois, et avoir annulé sans la moindre communication son festival parisien prévu le 13 septembre, Omnivore sort du silence. Suite à la mise en ligne d’un article sur Bouillantes, la direction a publié à la va-vite un communiqué maladroit sur Instagram annonçant son retour en 2026 dans un format différent.
Dans une célèbre émission de radio, le chef Yves Camdeborde a raconté, le 5 septembre dernier, avoir accepté la légion d’honneur à contrecoeur avant… de la mettre à la poubelle. Par-delà l’anecdote, le célèbre cuisinier délivre, avec la simplicité et la sincérité qu’on lui connait, une vérité que beaucoup de professionnels oublient aujourd’hui.
Lancé il y a huit ans, le système Qeat, acronyme de « Qui est à table », permet aux restaurateurs de mieux connaitre la typologie de leurs clients. Un avantage loin d’être anodin puisqu’il impacte l’accueil, le service, le chiffre d’affaires, voire même le positionnement de l’établissement. Décryptage en dix points.