Les derniers articles publiés

Un maire rédige un arrêté « anti fast-food », la préfecture dit non

Fin août, le maire de la bourgade de Fère-en-Tardenois (02) avait publié un arrêté interdisant l’installation de nouveaux fast-foods dans sa commune. En dépit d’un engouement de ses administrés et de nombreux autres élus à travers le pays, la préfecture a dit non début septembre. Mais le maire n’a pas dit son dernier mot.

Menaces de mort contre le maire pour un couscous à Marseille

Parce qu’il s’est attablé au festival Kouss Kouss, événement annuel organisé par les Grandes Tables à Marseille, le maire de la cité phocéenne a été la cible d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Benoit Payan a porté plainte.

Imposition des pourboires : mauvais arguments de la profession, mauvaise solution pour le gouvernement

Feu le gouvernement Bayrou souhaitait faire sauter une décision politique de 2022 qui exonérait les pourboires des salariés gagnant autour de 2000€ nets ou moins par mois. Le secteur gronde et crie haro sur une mesure qui aurait des conséquences graves. Sauf que dans cette histoire, par-delà le récent changement de premier ministre, tout le monde a tort, profession comme gouvernement.

Les Boy’s Clubs de la gastronomie : un entre-soi qui freine l’égalité

Les boys clubs sont partout. Ces cercles masculins, plus ou moins visibles, tiennent les femmes à distance des lieux de pouvoir (politique, affaires, sport…). La gastronomie n’y échappe pas. Lorsqu’on observe ces espaces dominés par des hommes – chefs étoilés, dirigeants, experts médiatiques –, cela paraît presque « normal ». C’est ce qu’on appelle la naturalisation sociologique : la tendance à voir les inégalités comme allant de soi. Or, il s’agit bien d’un système construit et entretenu, décrit par Bourdieu, Foucault ou Butler. Alors une fois qu’on l’a vu, on fait quoi ?

Sarah Hamza (Soma, Lyon 5e arr.) : « Si ça ne va pas, tu pars, si tu as une intuition de quelque chose qui cloche dans un établissement, pars. Ce n’est pas un échec, c’est de la survie »

Dans un paysage gastronomique encore très codifié, où les réseaux informels et les cercles d’influence pèsent sur les trajectoires individuelles, certaines cheffes imposent leur voix et leur cuisine. Sarah Hamza en fait partie. À Soma (Lyon, 5e arr.), elle revendique une cuisine personnelle et vivante, portée par l’intuition, le produit et l’envie de créer un espace de travail pour elle et son équipe plus juste et plus apaisé. Elle s’exprime sur les « boys club » et sur les conséquences de la différence de traitement entre homme et femme.

Quand Yves Camdeborde raconte qu’il a mis sa légion d’honneur à la poubelle

Dans une célèbre émission de radio, le chef Yves Camdeborde a raconté, le 5 septembre dernier, avoir accepté la légion d’honneur à contrecoeur avant… de la mettre à la poubelle. Par-delà l’anecdote, le célèbre cuisinier délivre, avec la simplicité et la sincérité qu’on lui connait, une vérité que beaucoup de professionnels oublient aujourd’hui.