Ils ne sont pas légion celles et ceux qui peuvent se prévaloir du titre de « master sommelier ». Diplôme particulièrement difficile à obtenir – connaissances théoriques, dégustations à l’aveugle de six vins internationaux, art du service… -, ils ne sont que 281 professionnels à travers le monde à pouvoir s’en prévaloir, alors même que la distinction existe depuis 1977. Cela fait une petite moyenne de 5% des candidats qui décrochent le Graal.
Cette année, fin août, ils ont été six à l’obtenir : Kévin Lu Kai Wan (chef sommelier à Taïwan), Andres Aragon (Sales manager chez Jackson Family Wines, en Australie), Kamal Malik (Sales manager chez Maritime and Mercantile International, Dubai), Bertrand Lutaud (propriétaire du restaurant Yeast, Suisse). Il faut ajouter deux personnes oeuvrant en France : Paul Robineau (directeur exécutif de la sommellerie pour le groupe Taillevent) et Paul Fauvel (chef sommelier de Gaya Pierre Gagnaire, à Châtelaillon-Plage).