C’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Après à peine une petite année d’ouverture, la trop ambitieuse Aube du chef Thibault Nizard avait fermé ses portes en août 2024, laissant un bel espace de 300m2, joliment placé au 10 de la rue Richelieu, à saisir. De son côté, le chef Jason Gouzy, à la tête de son petit mais costaud Pantaguel, 100m2 tout compris, étoilé quelques mois après son ouverture en 2020, avait envie de voir plus grand. L’alignement des planètes comme on dit.
Dans la nouvelle version de Pantagruel, qui devrait ouvrir au mitan des vacances estivales, le cuisinier notamment passé par les fourneaux d’Epicure au Bristol entend s’inscrire dans la continuité sans s’interdire bien sûr de pousser les curseurs. « Nous allons démarrer sur des bases identiques. Un menu au déjeuner à 65€, un menu à 130€ au diner. Seule différence : tous les plats qui étaient à supplément dans le menu vont constituer un second menu, plus ambitieux, à 180€ » explique-t-il. La jauge côté salle passe de 20-24 couverts à 35 environ. L’équipe sera la même mais légèrement augmentée.
Du côté de l’ex-Pantagruel, au 24 rue du Sentier, Jason Gouzy crée donc Panurge, un nom en référence, faut-il le rappeler, à l’oeuvre de François Rabelais. « Tout sera pareil ou presque du côté de la décoration, du standing et même de la carte des vins. La cuisine, elle, sera bourgeoise, proposant de jolies recettes classiques. Panurge se situe à mi-chemin entre le bistrot et le gastronomique. » Au déjeuner, les clients trouveront désormais un système de semainier, avec une offre entrée-plat-dessert à 30€. Au diner, la table fonctionnera à la carte. Ouverture le 16 juin.
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Pratique | Lien vers le site Internet de Pantagruel
Photographie | DR