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Du vin dans les cocktails, nouvelle tendance de la mixologie ? 

Du vin dans un cocktail, hérésie ou nouvelle orthodoxie naissante d’une mixologie toujours plus innovante et passionnante ? Comme le rappelle le spécialiste Hugo Combe, cofondateur du bar Classique (Paris, 9e arr.), la présence de vin a toujours existé dans cet univers que l’on nomme parfois « la cuisine du liquide ». Mais là, il s’agit de pousser les curseurs, jusqu’à en faire un véritable concept et un positionnement à part entière. Entretien avec Hugo Combe qui revient sur ce nouvel horizon de la mixologie, ses atouts, ses contraintes, et la réaction des vignerons.

Comment le thé s’impose en gastronomie 

En quelques années, la place du thé a profondément changé. Il ne se contente plus d’être une boisson du petit-déjeuner, du goûter ou des non-amateurs de café : il se retrouve désormais sur la table des restaurants le temps d’un repas. La trop classique tasse en porcelaine a même souvent cédé sa place au verre à pied dans lequel le breuvage, chaud ou froid, s’apprécie comme un grand vin. Bien loin d’être une simple tendance anecdotique, le thé a changé de statut.

Le Dry January au restaurant : risque ou opportunité ? 

Il y a, d’un côté, l’argument de la santé individuelle et, de l’autre, il y a le constat de la réalité économique des restaurants : le vin constitue, encore aujourd’hui, une vache à lait bien pratique pour gonfler les marges et le chiffre d’affaires. Alors, le Dry January constitue-t-il un risque économique réel pour les restaurateurs ou, au contraire, une opportunité pour repenser le poids de l’alcool dans leur offre liquide et dans leur économie ? Bouillant(e)s a interrogé de nombreux spécialistes pour peser le pour et le contre du « janvier sobre » au restaurant.

Comment va le whisky japonais après un siècle d’existence ? 

Parmi les grandes nations du whisky que sont l’Ecosse, l’Irlande et les Etats-Unis, le Japon est parvenu à une véritable reconnaissance internationale, depuis l’orée des années 2000, en remportant de nombreux concours. À l’occasion du centenaire de la première distillerie de l’archipel, Christophe Davoine, brand ambassador Suntory et MOF Barman, revient sur les raisons qui présidèrent à la production de whisky local, l’émergence d’un style nippon et les modes de consommation propres aux Japonais.

Ivresses livresques

Parmi les grands thèmes de la littérature, celui de l’ivresse tient une place toute particulière. Essai, roman, témoignage, manifeste, poème, théâtre, et même bande dessinée, tous les genres littéraires se sont épanchés sur l’alcool et les manifestations de ses effets secondaires. Bouillant(e)s a sélectionné quelques livres qui ne donnent pas (trop) mal à la tête, même après (ou avant) quelques abus éthyliques. 

Quand le cocktail prend (de) la bouteille

Si l’idée de proposer des cocktails embouteillés n’est plus une idée neuve, l’exercice a connu des fortunes diverses, entre la méconnaissance du public, des contraintes techniques peu maitrisées ou des recettes trop éloignées du goût originel. Aujourd’hui, le marché propose d’authentiques boissons de qualité en format bouteille. Bouillant(e)s a sélectionné quelques références dignes d’êtres glissées sous le sapin (ou dans son bar).

Bois ton thé, c’est cadeau

Offrir du thé à Noël ? Et pourquoi pas. Voilà un produit plutôt consensuel, qui réchauffe pour pas cher et qui offre une palette aromatique à même de séduire tous les palais. Et ça tombe bien : l’offre monte en gamme, voire titille le domaine du presque luxe. L’idée infuse ? Bouillant(e)s diffuse quelques beaux sachets à glisser sous le sapin.

À la recherche de l’identité du whisky français

La France produit du whisky, la chose est entendue. Elle possède même une « indication géographique » (IG) dédiée au breuvage qui doit être « brassé, fermenté, distillé et vieilli en France ». Mais peut-on dire qu’il existe, au regard d’une identité et d’une typicité communes, un whisky français ? Bouillant(e)s a interrogé Matthieu Acar (La Maison du Whisky), Louis Chaignaud (Alfred Giraud), Christophe Dupic (Rozelieures), Philippe Jugé (France Quintessence) et Benjamin Kuentz (Maison Benjamin Kuentz) sur ce que pourrait être l’identité du whisky français.

Benjamin Kuentz : embouteilleur indépendant et ‘écrivain’ de whisky français

Le poète Louis Aragon note quelque part que la qualité essentielle d’un éditeur, c’est le discernement. Est-ce pour cette raison que Benjamin Kuentz se présente comme un éditeur de whisky ? Cet embouteilleur indépendant propose ses propres créations issues d’assemblages qu’il réalise au gré de ses inspirations. Mais c’est aussi un inventeur qui n’hésite pas à utiliser des techniques de vieillissement audacieuses et inédites, illustrant ainsi la créativité qui caractérise la catégorie du whisky français.

Louis Chaignaud (Alfred Giraud) : « Il n’y a pas de barrière psychologique envers le whisky français, mais la catégorie reste à créer à l’international »

Si le marché du whisky français est à plus de 80% hexagonal, quelques rares maisons ont un fort tropisme exportateur, à l’instar de la marque Alfred Giraud. Son représentant, Louis Chaignaud, explique comment faire connaître le whisky français dans le monde et comment les racines cognaçaises influent sur la façon de produire leur whisky. Pour lui, tout ou presque reste à faire pour développer le whisky français à l’international.

La marque de chocolats Alléno & Rivoire change de nom

En toute discrétion, la marque de chocolats de Yannick Alléno et d’Aurélien Rivoire a changé de nom il y a quelques jours, faisant disparaitre le nom du chef pâtissier. Bouillantes vous explique pourquoi.

L’huitre et ses amants impossibles

Produit clivant par excellence, l’huître se prête avec délectation à l’accord terre-mer. Les chefs sont très nombreux à le pratiquer, avec plus ou moins d’inventivité. Bouillantes a interrogé trois chefs (plus un, un peu différent) pour comprendre leur approche culinaire très singulière de ce produit iconique.

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.