Une qualité toujours plus en berne, des prix toujours plus élevés, des grands noms de la restauration qui ne servaient à rien sauf à plomber un peu plus les ratios : la SNCF a viré ses « grands » chefs étoilés pour lancer depuis peu son Bistro. « L’offre de restauration évolue pour vous proposer encore plus de gourmandises et de convivialité avec une carte inspirée des classiques du bistro français » explique la compagnie ferroviaire dans un mail envoyé à ses clients.
Dernier chef à proposer des plats insipides : Thierry Marx, baroudeur tout-terrain dont la SNCF ne voulait plus. Après deux petites années de collaboration, l’homme-sandwich aux multiples collaboration et actuellement dans la tourmente à l’Umih, a été débarqué sans ménagement. Depuis plusieurs mois, il ne restait qu’un seul de ses plats à la carte, mais la compagnie ferroviaire avait préféré retirer son nom sur sa présentation. C’est dire la défiance à son égard.
Désormais, la SNCF ne compte plus faire appel à des chefs pour vendre sa carte bistrotière : saucisse purée, quiche lorraine, burger, fondant chocolat… Reste à voir si ce sera enfin bon ou pas, et si la nostalgie des anciens wagons-bar va disparaitre.
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