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Benoit d’Onofrio : « Le secteur des boissons non alcoolisées doit jouer la carte de la transparence »

Alors que l’industrie agroalimentaire s’élève contre la possible augmentation des taxes sur les boissons sans alcool, sucrées ou non sucrées, Benoit d’Onofrio, sobrelier (sommelier du sobre, du sans alcool) et fondateur de la Sobrellerie (Paris, 20e arr.) explique qu’au-delà de la question de la taxation, le secteur du non alcoolisé se doit d’être exemplaire sur le sujet de la transparence de ce que contiennent réellement les bouteilles. Entretien.

Au restaurant, le vin qu’on boit est-il vraiment celui qu’on croit ?

Étrange situation : le vin, servi à la bouteille ou au verre, ne correspond pas à celui qui a été commandé. Sur l’addition pourtant, le prix fort est facturé. Simple négligence ou erreur délibérée de la part du serveur ou du sommelier ? Derrière la simple gaffe se retrouvent des pratiques trompeuses lourdes de conséquences. Enquête.

Terroir et whisky : argument marketing ou réalité gustative pleine de promesse ?

La notion de terroir dans les spiritueux, et singulièrement pour le whisky, est l’un des thèmes les plus porteurs ces dernières années. Argument marketing, tendance « terroir-caisse », pour certains ; authentique mise en valeur de la matière première et avenir du secteur selon ses défenseurs, la question divise. Pour Bouillantes, Frédéric Revol, ingénieur agronome et fondateur de la ferme-distillerie du Domaine des Hautes Glaces, a accepté de nous livrer ses réflexions. Influence du bio sur le goût, rendements et résistance au changement climatique des plantes, inspiration de l’univers du vin sur le travail des parcelles, variétés de céréales et conclusions de ses dernières expériences associant degrés d’alcool et développements aromatiques sont au programme de ce très grand entretien.

Michel Tolmer, « publicitaire » de l’étiquette de vin : « Je cherche à mêler efficacité visuelle et charme du dessin »

Riche de plus de 30 années d’expérience, l’illustrateur Michel Tolmer a créé près de 300 étiquettes de bouteilles de vin. Son style s’est imposé en même temps que les breuvages « nature » prenaient de l’importance chez les cavistes et les cartes des restaurants. Pour Bouillantes, il explique, avec modestie et finesse, son processus créatif.

Spiritueux français : ça baisse fort du côté de la consommation

La Fédération française des spiritueux a récemment dévoilé son bilan de l’année 2023. Et les chiffres ne sont pas bons puisque la consommation recule partout. Et l’année 2024, avec son lot de mauvaises nouvelles, ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

Tendances, goûts et territoires : panorama mondial du rhum selon l’expert Cyrille Mald

Présent presque partout à travers le monde, le rhum connait une période riche et intense qui se caractérise notamment par ses quêtes de premiumisation et de valorisation du terroir. L’expert Cyrille Mald, auteur d’un livre de référence sur le sujet, décrypte ces nouvelles tendances et analyse la place du rhum dans toutes ses aires de production.

Du vin dans les cocktails, nouvelle tendance de la mixologie ? 

Du vin dans un cocktail, hérésie ou nouvelle orthodoxie naissante d’une mixologie toujours plus innovante et passionnante ? Comme le rappelle le spécialiste Hugo Combe, cofondateur du bar Classique (Paris, 9e arr.), la présence de vin a toujours existé dans cet univers que l’on nomme parfois « la cuisine du liquide ». Mais là, il s’agit de pousser les curseurs, jusqu’à en faire un véritable concept et un positionnement à part entière. Entretien avec Hugo Combe qui revient sur ce nouvel horizon de la mixologie, ses atouts, ses contraintes, et la réaction des vignerons.

Le Gault et Millau fait aussi polémique en Belgique

Très largement vilipendé en France, le guide Gault et Millau l’est également en Belgique. Un restaurateur critique ouvertement sa note avec un argument fort bien connu des deux côtés de la frontière. Explications.

Tu veux trois étoiles au guide Michelin ? Sois « poétique »

Comment gagner cette fameuse troisième étoile au guide Michelin ? Par-delà tous les superlatifs rattachés au monde de la restauration que l’on peut lire dans les textes accolés aux tables distinguées, il se pourrait bien que les inspecteurs se tournent de plus en plus non seulement vers la notion d’expérience, désormais un classique, mais aussi et surtout vers une écriture culinaire qui se doit d’être… poétique. Rêveur et sensible le Bibendum ? Peut-être bien.