LES DERNIERS ARTICLES DE LA RUBRIQUE

La nature morte en gastronomie, symbole d’un nouvel ordre moral du cuisinier 

Au premier coup d’oeil, cette photographie se contente de représenter deux squelettes de poisson avec la gueule pendante, tenus comme un trophée. Mais, si l’on prend le temps de bien la regarder, elle ne se résume pas à une simple nature morte. Elle pose devant nos yeux une image de ce que l’on peut qualifier de nouvel ordre moral dans le monde culinaire. Décryptage.

Dans le téléphone… du chef Michel Troisgros

Grâce au téléphone portable, la photographie est devenue l’activité la mieux partagée dans notre société. Au restaurant, rares sont les convives à ne pas photographier leurs plats. Et les chefs alors, ils photographient quoi eux ? Bouillantes lance cette nouvelle rubrique un peu décalée mais tellement dans l’air du temps, « Dans le téléphone de… ». Une nouvelle rubrique inaugurée par le chef Michel Troisgros, où l’on retrouve ses passions et sa famille. 

Instagram : les choix d’Eugenio Anfuso (Amâlia, Paris 11e arr.)

Avec sa compagne Cecilia Spurio, Eugenio Anfuso a ouvert récemment le restaurant Amâlia à Paris avec l’envie de réinterpréter la cuisine française traditionnelle dans toute sa modernité. Épris de raffinement et d’une profonde culture du détail et de la perfection, le chef a choisi deux comptes Instagram qui s’inscrivent dans cette filiation de l’exigence.

Amaury Bouhours, metteur en scène rabelaisien de la haute gastronomie

À l’occasion de la publication du livre ADN aux éditions Alain Ducasse, le chef du Meurice (Paris, 1er arr.) Amaury Bouhours s’est prêté à l’exercice du shooting photographique, sous l’objectif expert de Maki Manoukian. Réalisé dans l’écrin feutré du palace, le visuel montre le cuisinier, serviette au cou et couverts en main, se muer en mangeur rabelaisien face à une table recouverte de plats. Décryptage d’un « faux » portrait qui se joue des conventions pour mieux interroger la nature de la haute gastronomie.

Jean-Denis Le Bras : « Plus que la beauté de la photographie, c’est le rapport au photographe qui m’intéresse »

Après avoir longuement évolué sous la coupe affectueuse de Pierre Gagnaire, le chef Jean-Denis Le Bras travaille aujourd’hui au sein du Château Palmer, dans le bordelais. Il voue une véritable passion pour la photographie et celles et ceux qui la font. Il n’hésite pas, dès qu’il le peut, à en acheter et se pose donc, sans jamais le revendiquer, en collectionneur amateur. Entretien.

Josh Niland, le choix Instagram du chef Julien Dumas

Pour un cuisinier qui aime la mer et ses produits comme Julien Dumas, le choix du compte Instagram du chef Josh Niland, autre fou d’espaces maritimes, tombe sous le sens. Alors qu’il va prochainement ouvrir sa propre table à Paris, Julien Dumas explique son choix de Josh Niland et son rapport à Instagram.

La marque de chocolats Alléno & Rivoire change de nom

En toute discrétion, la marque de chocolats de Yannick Alléno et d’Aurélien Rivoire a changé de nom il y a quelques jours, faisant disparaitre le nom du chef pâtissier. Bouillantes vous explique pourquoi.

L’huitre et ses amants impossibles

Produit clivant par excellence, l’huître se prête avec délectation à l’accord terre-mer. Les chefs sont très nombreux à le pratiquer, avec plus ou moins d’inventivité. Bouillantes a interrogé trois chefs (plus un, un peu différent) pour comprendre leur approche culinaire très singulière de ce produit iconique.

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.