
Un corps en souffrance, une vie diminuée, voire annihilée. Mais une envie de vivre renouvelée au service d’un projet ambitieux pour mettre un coup de pied dans une fourmilière rarement tendre. Handicapé touchant et touché, mais pas coulé, Jérémy Biasiol se prépare aux épreuves du concours du MOF cuisine. Bien au-delà de son combat solitaire, il a surtout la volonté de porter un double message universel. Portrait d’un cuisinier résilient.

C’est la fin d’un joli couple : Pierre Gagnaire ne signe plus les cartes des dix tables estampillées Fouquet’s. Le célèbre chef continuera néanmoins de travailler pour le groupe Barrière à l’occasion de grands événements.

Suite à la publication d’un article sur Bouillantes où nous mettions en exergue d’importants dysfonctionnements dans le restaurant doublement étoilé parisien, Marsan, la cheffe Hélène Darroze et sa directrice du développement Christelle Curinier n’ont pas réagi. Une absence de réaction choquante au regard des faits signalés. D’autant plus que ce n’était pas la première fois.

Pierre angulaire de la sommellerie de l’Hôtel de Crillon, Xavier Thuizat quitte ses fonctions pour développer de nouveaux projets.

Selon nos informations, le restaurant L’Écrin, table étoilée de l’Hôtel de Crillon (Paris, 8e arr.) dirigé par le chef Boris Campanella, va définitivement fermer ses portes en fin d’année.

Le chef Fabrice Idiart, à la tête du Moulin d’Alotz (Arcangues, 64) depuis sept ans, a décidé de faire évoluer son offre. En 2023, il avait supprimé la viande ; l’an dernier, c’était le tour des fruits de mer. Décembre 2025, le poisson quitte également la carte. La table devient 100% végétale. Explications avec Fabrice Idiart.

Il y avait les bûches et les galettes et, désormais, il y a les calendriers de l’avent. Pas un jour sans recevoir un mail, voire plusieurs, pour vanter ces créations commerciales qui proposent neuf fois sur dix de vous enfiler chaque jour dans le gosier une atrocité culinaire en petit format. 31 cases, 31 doses : ces calendriers ressemblent à une opération festive de mithridatisation au service de l’industrie agroalimentaire.

Alors que la France ergote encore à défendre le fait maison, la ville de San Francisco prend le taureau par les cornes pour lutter contre la malbouffe. Elle vient de porter plainte contre dix acteurs de la malbouffe, coupables selon la ville d’avoir créé une crise de santé publique.

Selon nos informations, le directeur de la sommellerie du George V (Paris, 8e arr.) Eric Beaumard va quitter son poste en fin d’année. Il laisse sa place à David Piquet, en provenance de la Villa Madie (Cassis, 13).

La Liste, qui a annoncé son « classement des classements » le lundi 24 novembre, constitue-t-elle un classement fiable des restaurants à travers le monde ? Notre sondage ne laisse aucun doute sur la nature de la réponse avec seulement 6% de réponses positives. Un camouflet de plus à mettre à l’actif de Philippe Faure et Hélène Pietrini.

Comment peut-on justifier la création d’un pop-up au fin fond de l’Arabie saoudite quand on revendique « une alimentation bonne à penser avant d’être bonne à manger », la naturalité et la responsabilité écologique ? En créant un concept bien sûr, censé se suffire à lui-même pour être politiquement correct. Aux principes et à la cohérence, Alain Ducasse préfère l’opportunisme. Une triste leçon de marketing.

Un amendement, déposé au Sénat, proposait d’instaurer un taux de TVA réduit de 5,5% pour les établissements titulaires du titre de maitre-restaurateur, une idée lancée