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Pratique | Antoine Gras sur Instagram | Site de l’hôtel Les Barmes de l’Ours




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Pratique | Antoine Gras sur Instagram | Site de l’hôtel Les Barmes de l’Ours

Une sélection par l’argent ? Interrogée par Bouillantes, une commerciale de l’agence Com En Régions, mandatée par le Gault et Millau, a reconnu à demi-mot que payer pour figurer dans une édition locale du guide facilitait le contact et l’accession à la sélection nationale. Des propos relativisés mais confirmés par le directeur général de l’agence.

Depuis plusieurs années, et à la demande de quelques copains lourdement toqués, le directeur des enquêtes du Gault et Millau, Marc Esquerré, dézingue les restaurants sans carte pour des raisons plus ou moins honnêtes en abaissant leur note. Une politique éditoriale largement rejetée par la profession.

Un simple sondage lancé sur Instagram par Bouillantes a montré toute la défiance d’une profession vis-à-vis du Gault et Millau. Des dizaines de messages ont souligné les errements d’un guide incapable de corriger ses erreurs pourtant anciennes et grossières, du restaurant référencé mais pas visité jusqu’aux pratiques douteuses de l’agence Com En Régions qui fait payer les chefs.
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16/11 | Le restaurant Paul Bocuse (Collonges-au-Mont-d’Or, 69) intègre l’association Relais et Châteaux
Le restaurant Paul Bocuse devient Relais et Châteaux pour la première fois de son histoire centenaire. Créée en 1954, l’association est aujourd’hui présente dans 65 pays et recense quelque 580 hôtels et restaurants indépendants.
16/11 | Nicolas Conraux et La Table de la Butte récompensés par le guide We’re Smart Green
Mardi 11 novembre, le guide We’re Smart Green, qui distingue les restaurants engagés en faveur d’une alimentation végétale à faible impact écologique, vient de récompenser La Table de la Butte (Plouider, 29) d’un cinquième radis, sa distinction la plus élevée. Elle rejoint ainsi le cercle fermé de tables prestigieuses comme le Mirazur, Bras ou l’Arpège.
16/11 | Le Château de Beaulieu (Busnes, 62) du couple Delphine et Christophe Dufossé placé en redressement judiciaire
En grandes difficultés économiques depuis plusieurs mois, faisant face à une fréquentation très faible et des investissements aléatoires, le Château de Beaulieu (renommé il y a peu « Domaine de Beaulieu ») a été placé le 5 novembre en redressement judiciaire. Selon nos informations, les dettes pourraient avoisiner les cinq millions d’euros.
15/11 | Le restaurant étoilé Brittany (Roscoff, 29) change de propriétaire
Nous avions raté l’information qui date… de mars 2025. Mieux vaut tard que jamais. L’hôtel-restaurant Le Brittany, situé à Roscoff (29) a été vendu par la famille Chapalain au groupe NAO Collection, dirigé par Olivier Clauet et Annabelle Millet.
13/11 | La solution de paiement Sunday lève 18 millions d’euros
Sunday, société créée par Victor Lugger, Tigrane Seydoux (les deux fondateurs de Big Mamma) et Christine de Wendel, annonce une levée de fonds de 18 millions d’euros grâce à la participation de DST Global Partners. La société va développer de nouveaux parcours de paiement « discrets » et souhaite se développer notamment du côté de la haute gastronomie. « Avec plus de 3 000 restaurants aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, Sunday a triplé son chiffre d’affaires en seulement 12 mois et traite désormais plus de 4 milliards de dollars de paiements par an » annonce le communiqué de presse.










LES DERNIERS ARTICLES

Fin de parcours pour le restaurant tenu par Flavio Lucarini et Aurora Storari. Le couple transalpin devrait rapidement rebondir dans une autre adresse parisienne.

Dans le cadre du budget 2026, les députés écologistes ont déposé fin octobre un amendement qui donne des sueurs froides aux franchisés dans le secteur de la restauration rapide, avec de nouvelles taxes, dont une qui pourrait monter jusqu’à 200 000€.

Lors de l’émission Estelle Midi, diffusée sur RMC, le chroniqueur Jean-Philippe Doux a critiqué les restaurateurs qui vendent trop cher la carafe d’eau alors qu’ils font déjà « 70% à 80% de marges ». Voilà comment, en une minute, un pseudo-professionnel se noie dans la carafe.

Après la fermeture de son école en Thaïlande, le groupe Lenôtre ferme ses boutiques les unes après les autres en France.

Le chef Sven Chartier, qui était parti s’installer dans le Perche après l’aventure Saturne, a mis en vente son restaurant Oiseau Oiseau (Préaux-du-Perche, 61) et souhaiterait revenir à Paris avec de grosses ambitions.

Une sélection par l’argent ? Interrogée par Bouillantes, une commerciale de l’agence Com En Régions, mandatée par le Gault et Millau, a reconnu à demi-mot que payer pour figurer dans une édition locale du guide facilitait le contact et l’accession à la sélection nationale. Des propos relativisés mais confirmés par le directeur général de l’agence.

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Quelque 25 pâtissiers français participeront à une première vente aux enchères caritatives à Paris le 1er décembre, aux côtés de Pierre Hermé et d’Artcurial.

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Une série documentaire diffusée sur la chaine publique norvégienne révèle le scandale des exportations de saumons norvégiens qui échappent aux contrôles. Blessés ou malades, certain sont même jugés impropres à la consommation.

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Pendant plus de 15 ans, Nicolas R.*, a travaillé à la Direction générale des finances publiques. Cet ancien contrôleur des impôts a inspecté des centaines de restaurants à Paris. La fraude, il connait. Pour Bouillantes, il livre un témoignage sans ambiguïté sur la nature et l’ampleur de la fraude mais aussi sur les difficultés multiples rencontrées sur le terrain.

Arrivé en avril 2025, le chef Sébastien Tantot n’est déjà plus le chef exécutif du magnifique hôtel de Roquebrune-Cap-Martin (06), le Maybourne Riviera. L’ex-chef de l’Auberge À la Bonne Idée (Oise) nourrit déjà d’autres projets.

Daniel Marion, propriétaire de nombreux restaurants en France, a proféré des propos racistes et des insultes à plusieurs reprises contre ses employés de l’établissement Le Régent (Bordeaux). Ils ont porté plainte.

La salle de spectacle Le Zeppelin, près de Lille, accueille fin novembre la compagnie Laika pour un événement intitulé « 400 grammes pour un repas partagé ». Chaque spectateur a son rôle a jouer au service d’un « théâtre des sens » selon la secrétaire générale du Zeppelin, Julie Geffrin

Pas très malin le chef Akira Back. Après avoir ouvert une table à moins d’un kilomètre du Mandarin Oriental Mayfair, l’hôtel lui a demandé d’aller voir ailleurs.

Après la fermeture du Palais Royal Restaurant (Paris, 1er arr.), le groupe Evok a fermé il y a quelques jours son petit frère vénitien. Le groupe a annoncé à Bouillantes une évolution de son positionnement et l’ouverture de deux nouvelles adresses.

Le restaurant La Mère Germaine, propriété d’Isabelle et Arnaud Strasser, aurait encore changé de chef. Une instabilité plus qu’inquiétante mais qui n’empêche pas le Bibendum de renouveler l’étoile sans tousser. Bouillantes vous révèle celui qui semble avoir pris la relève, à ses risques et périls.

Dans un Biarritz en pleine ébullition culinaire, La Table d’Aurélien Largeau tient le haut de la vague depuis son ouverture le 22 octobre 2024. Le couple Aurélien Largeau (33 ans) et Mathilde Fesneau (28 ans) s’exprime à bâtons rompus sur leur vie d’entrepreneur, l’identité culinaire, l’expérience douloureuse de l’Hôtel du Palais et le choix de rester à Biarritz. Grand entretien à deux voix.

De Cibo à Imbert, de l’Arabie saoudite à la Belgique, en passant par La Mirande, les cuisines régionales, les clés Michelin et le Gault et Millau, l’actualité du mois d’octobre a été riche. Voilà l’essentiel à retenir, et plus encore.

Le groupe LFI a déposé un amendement, adopté le 17 octobre, qui souhaite taxer à 33% de nombreux produits rattachés à l’univers du luxe. Les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie ne sont pas épargnés.

Selon nos informations, la police aurait perquisitionné ces derniers jours de très nombreux restaurants et domiciles de chefs, étoilés ou non, en France.

L’Etat français, en quête d’argent, lorgne du côté du sucre, et plus particulièrement des sucres ajoutés, avec le souhait de créer une nouvelle taxe.

Un enfant, ça braille, ça bouffe gratis et ça prend de la place. De cela, le fondateur des Grands Buffets de Narbonne, Louis Privat, n’en voulait plus. Il a trouvé la parade. Rentable peut-être, mais détestable assurément.