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Corentin Poirier-Martinet : « Une résidence à San Francisco pour penser le ‘gâteau de terroir’ »

Premier chef français à participer à l’aventure d’une résidence à la Villa Albertine (San Francisco, États-Unis), Corentin Poirier-Martinet, pâtissier de formation, s’est fixé pour projet de travailler autour de la notion de ‘gâteau de terroir’, à l’instar de la cuisine locavore, identitairement et gustativement rattachée à un territoire spécifique. Juste avant de s’envoler pour la mythique Côte Ouest américaine, il a expliqué son projet à Bouillant(e)s. Un projet passionnant et ambitieux.

Pascal Barbot : parcours d’un cuisinier caméléon passé au révélateur de son époque

La revoilà. Après de très nombreux mois de fermeture, et plus de peurs et d’incertitudes encore, l’Astrance version ‘Longchamp’ a rouvert ses portes. Avec Christophe Rohat, son binôme en salle, Pascal Barbot a relancé une table que l’on a cru occis par une association de malfaiteurs aux profils divers. Mais le chef aime les défis. Un mot qu’il répète d’ailleurs sans cesse, pour se prouver qu’il est toujours vivant et vivace. Portrait sous forme de parcours d’un homme caméléon qui apprend à se parer des couleurs de l’époque pour avancer le plus sereinement possible.

Norbert Tarayre : nouveau Prince de Galles et nouveau symbole du grand remplacement

Dans le communiqué de presse annonçant son départ des Bistrots Pas Parisiens début juin, Norbert Tarayre précisait qu’il retournerait derrière « les fourneaux d’un établissement mythique du triangle d’or parisien ». Ce sera donc à l’hôtel Prince de Galles où il prend la tête du restaurant 19.20 pour y proposer une cuisine… bistronomique.

Alexandre Bourdas aurait-il tout compris de la restauration d’aujourd’hui ?

Après avoir fait vivre son restaurant doublement étoilé Saquana, à Honfleur, pendant de longues années, Alexandre Bourdas a radicalement changé son concept après le premier confinement en 2020. De la haute gastronomie, il a gardé la qualité des produits et des préparations soignées. Tout le reste a été balayé au profit d’une offre simplifiée qui évolue tout au long de la journée. Et ça cartonne. Alexandre Bourdas, plus libre que jamais, aurait-il tout compris de la restauration d’aujourd’hui ? Un exemple inspirant ? Pas impossible.

Sébastien Tantot, cuisinier radical 

Il y a exactement deux ans, Sébastien Tantot ouvrait son Auberge À la Bonne Idée, dans un minuscule village de l’Oise. Depuis, la critique n’a cessé d’encenser la cuisine d’un chef qui échappe largement aux classiques classifications. Misanthrope et connecté, mystique et chef d’entreprise, fragile et puissant, l’homme vit dans une bulle qu’il ouvre à qui veut bien le comprendre. C’est à prendre ou à laisser. Portrait d’un ovni qui navigue à hauteur de fourneaux.

La marque de chocolats Alléno & Rivoire change de nom

En toute discrétion, la marque de chocolats de Yannick Alléno et d’Aurélien Rivoire a changé de nom il y a quelques jours, faisant disparaitre le nom du chef pâtissier. Bouillantes vous explique pourquoi.

L’huitre et ses amants impossibles

Produit clivant par excellence, l’huître se prête avec délectation à l’accord terre-mer. Les chefs sont très nombreux à le pratiquer, avec plus ou moins d’inventivité. Bouillantes a interrogé trois chefs (plus un, un peu différent) pour comprendre leur approche culinaire très singulière de ce produit iconique.

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.