LES DERNIERS ARTICLES DE LA RUBRIQUE

« Le montant de la fraude peut atteindre 25 à 30% du chiffre d’affaires » : témoignage d’un ancien contrôleur fiscal 

Pendant plus de 15 ans, Nicolas R.*, a travaillé à la Direction générale des finances publiques. Cet ancien contrôleur des impôts a inspecté des centaines de restaurants à Paris. La fraude, il connait. Pour Bouillantes, il livre un témoignage sans ambiguïté sur la nature et l’ampleur de la fraude mais aussi sur les difficultés multiples rencontrées sur le terrain.

Explosion de Majorian : comment bafouer ses engagements en un temps record

Majorian, entreprise à « mission », a en réalité démissionné : après la vente de Teritoria en juillet dernier, les outils de la plateforme servicielle, Cadhi et Clorofil, sont vendus à Sodexo. A peine quatre années après la création de Majorian par Xavier Alberti, Carole Pourchet et Alain Ducasse, la triade vend les bijoux de la couronne comme le feraient des startupers avides de récupérer leur butin.

Polémique entre WorldSkills France et l’Umih : c’est pas moi, c’est l’autre

Faute de financements, les équipes françaises des métiers de la restauration ne devraient pas participer aux épreuves européennes et mondiales des Worldskills, ersatz de Jeux olympiques des métiers. À qui la faute ? L’organisation française vise l’Umih, et l’Umih accuse l’Etat. Reste la question du rapport entre le coûts des épreuves et leur intérêt réel.

Carte de saison pour table saisonnière : quand le temps dicte (encore plus) sa loi

Si le thème de la saisonnalité relève désormais du sujet tarte à la crème (qui, elle, ne connait pas de saison), celui de la création d’une carte « saisonnière » pour une table ouverte seulement quelques mois dans l’année – à la montagne l’hiver ou en bord de mer l’été – pose des questions d’un autre genre. Entre l’évolution de l’offre de produits, le climat et les envies du client, le travail du chef est soumis à des contraintes spécifiques. Entretien été-hiver avec le chef Antoine Gras qui passe du sable estival du Lavandou aux neiges hivernales de Val d’Isère.

Michelin et Booking.com : le scandale des clés hôtelières

Dans la plus grande discrétion possible, la direction du guide Michelin a signé un partenariat avec la plateforme Booking pour permettre la réservation en marque blanche des hôtels sur son site et son application. Derrière ce rapprochement se cache un double scandale dans l’attribution des clés rouges, au détriment des clients et des hôteliers.

Maitre restaurateur et TVA différenciée : est-ce la bonne idée pour lutter contre la malbouffe ?

Dans une tribune publiée dans la presse, il a été proposé de descendre le taux de TVA au profit de la restauration traditionnelle de qualité et de remonter celle de la restauration du micro-ondes qui se contente de réchauffer. Le titre de maitre restaurateur servirait de référence pour savoir de quel côté on se trouve. Est-ce une bonne idée ? Est-ce le bon levier pour sauver la profession ? D’autres solutions sont-elles possibles ? Grand décryptage.

L’Arpège : trois étoiles dans la balance ?

L’année prochaine, le restaurant d’Alain Passard fêtera ses 30 ans de trois étoiles. Trois décennies ou presque de rumeurs sur la fragilité de cette récompense. Le dernier virage du tout végétal sera-t-il fatal à l’Arpège ? Il y a des arguments pour… et contre.

La critique gastronomique : champ de ruine pour les journalistes, terre de doute pour les restaurateurs

La charge du journaliste Stéphane Durand-Souffland contre le restaurant d’Alain Passard a au moins un avantage, celui de rappeler que la critique gastronomique professionnelle a quasiment disparu, laissant le champ libre aux réseaux sociaux. Plus que le lecteur en mal d’une juste critique de table et qui sait se servir ailleurs, ce sont les restaurateurs qui pâtissent de ce vide éditorial qu’ils tentent de remplir en choisissant souvent la mauvaise recette.

L’huitre et ses amants impossibles

Produit clivant par excellence, l’huître se prête avec délectation à l’accord terre-mer. Les chefs sont très nombreux à le pratiquer, avec plus ou moins d’inventivité. Bouillantes a interrogé trois chefs (plus un, un peu différent) pour comprendre leur approche culinaire très singulière de ce produit iconique.

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.

Assouplissement de la mention « fait maison » et du titre de maitre-restaurateur : les industriels disent ‘merci’

Victime de son non-succès, la mention ‘fait maison’ va s’assouplir dangereusement pour gagner en visibilité. La restauration ne sort pas grandie. Bien au contraire. Derrière la prétendue « démocratisation » de la gastronomie se cache la « dictature » de l’agroalimentaire qui gagne également sur le terrain du titre de maitre-restaurateur.