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Le statut du chef en tant que ‘marque humanisée’ : la grande (r)évolution

Depuis des siècles, l’image du chef ne cesse de se valoriser et de se complexifier. De simple exécutant au bas de l’échelle sociale, le cuisinier s’impose aujourd’hui comme un acteur à part entière dans la société médiatisée. D’Auguste Escoffier jusqu’au storytelling permanent, le chef a posé sa patte et imposée sa marque.

Delphine Dion : « Pour un chef, le storytelling est essentiel : il lui permet d’avancer dans son travail identitaire »

Professeure à l’ESSEC Business School, Delphine Dion mène depuis longtemps un travail autour des ‘marques humanisées’. Pour cette spécialiste de l’univers du luxe, elle estime que l’acte de se raconter – le storytelling – est essentiel pour les chefs. Elle explique également les contours d’une bonne transmission de la ‘marque’ à taille humaine.

Ségolène Montcel (communicante) : « Ce glissement du ‘donner à manger’ à ‘donner à voir’ questionne la notion d’authenticité des chefs et de leurs discours »

Journaliste, communicante, aujourd’hui responsable éditoriale chez My Little Paris, Ségolène Montcel vient de publier un livre intitulé « Ces chef.fe.s cuisiniers qui deviennent des marques ». Elle interroge la « mise en marque » des chefs et en souligne autant la diversité que les dangers.

L’algorithme de La Liste existe-t-il seulement ? 

Depuis dix ans, la Liste, originellement créée dans le but revendiqué de contrer la prétendue francophobie du World’s 50 Best, annonce son classement mondial en se référant à un algorithme capable d’avaler des milliers de sources. Sauf que tout prête à croire que cet algorithme n’existe pas.

Comment le Michelin a coincé La Liste

En 2023, le guide Michelin a joué un très mauvais coup à La Liste. Celle-ci s’est trouvée dans une impasse, obligée de renier soit l’intégrité de son prétendu algorithme, soit son indépendance, garante de sa pérennité économique et politique.