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Les boys clubs sont partout. Ces cercles masculins, plus ou moins visibles, tiennent les femmes à distance des lieux de pouvoir (politique, affaires, sport…). La gastronomie n’y échappe pas. Lorsqu’on observe ces espaces dominés par des hommes – chefs étoilés, dirigeants, experts médiatiques –, cela paraît presque « normal ». C’est ce qu’on appelle la naturalisation sociologique : la tendance à voir les inégalités comme allant de soi. Or, il s’agit bien d’un système construit et entretenu, décrit par Bourdieu, Foucault ou Butler. Alors une fois qu’on l’a vu, on fait quoi ?
Dans un paysage gastronomique encore très codifié, où les réseaux informels et les cercles d’influence pèsent sur les trajectoires individuelles, certaines cheffes imposent leur voix et leur cuisine. Sarah Hamza en fait partie. À Soma (Lyon, 5e arr.), elle revendique une cuisine personnelle et vivante, portée par l’intuition, le produit et l’envie de créer un espace de travail pour elle et son équipe plus juste et plus apaisé. Elle s’exprime sur les « boys club » et sur les conséquences de la différence de traitement entre homme et femme.
Selon notre sondage de la semaine qui portait sur le fait de savoir si le coût des apprentis était devenu « trop élevé », la réponse est affirmative pour 58% des votants.
Après un mutisme complet de plusieurs mois, et avoir annulé sans la moindre communication son festival parisien prévu le 13 septembre, Omnivore sort du silence. Suite à la mise en ligne d’un article sur Bouillantes, la direction a publié à la va-vite un communiqué maladroit sur Instagram annonçant son retour en 2026 dans un format différent.
Dans une célèbre émission de radio, le chef Yves Camdeborde a raconté, le 5 septembre dernier, avoir accepté la légion d’honneur à contrecoeur avant… de la mettre à la poubelle. Par-delà l’anecdote, le célèbre cuisinier délivre, avec la simplicité et la sincérité qu’on lui connait, une vérité que beaucoup de professionnels oublient aujourd’hui.
Lancé il y a huit ans, le système Qeat, acronyme de « Qui est à table », permet aux restaurateurs de mieux connaitre la typologie de leurs clients. Un avantage loin d’être anodin puisqu’il impacte l’accueil, le service, le chiffre d’affaires, voire même le positionnement de l’établissement. Décryptage en dix points.
Dans un communiqué en date du lundi 8 septembre, le restaurant bordelais Lil’Home a annoncé la fermeture temporaire de ses portes suite à la commission de différentes infractions reprochées à son chef Louis Becan. Une plainte va être déposée et d’autres démarches sont en cours. Le chef prépare déjà son propre communiqué avec ses avocats. L’avenir de Lil’Home semble incertain.
Les problèmes s’amoncèlent pour Jean Imbert. Avec un dépôt de plainte pour violences conjugales, les révélations de possibles faits nouveaux qui échapperaient à la prescription et sa mise en retrait annoncée, le chef pourrait ne jamais remettre les pieds au Plaza Athénée qui, selon nos informations, lui chercherait déjà un successeur. Décryptage complet d’une chute qui semble désormais inéluctable.
Depuis le rachat par GL Events en 2013, puis le déplacement de son rendez-vous annuel de la Maison de la Mutualité au Parc Floral de Vincennes, le festival Omnivore avait perdu son âme. Il a désormais tout perdu puisque l’événement parisien, initialement prévu du 13 au 15 septembre, a été annulé en toute discrétion, sans la moindre communication officielle, au mépris de tous.
Après six ans passés au Cerisier (Lille, 59) et le gain d’une étoile rouge, le chef Mathieu Boutroy va ouvrir le restaurant Harmonie à l’automne du côté de Villeneuve d’Ascq.
