Alexandre Bourdas aurait-il tout compris de la restauration d’aujourd’hui ?

Après avoir fait vivre son restaurant doublement étoilé Saquana, à Honfleur, pendant de longues années, Alexandre Bourdas a radicalement changé son concept après le premier confinement en 2020. De la haute gastronomie, il a gardé la qualité des produits et des préparations soignées. Tout le reste a été balayé au profit d’une offre simplifiée qui évolue tout au long de la journée. Et ça cartonne. Alexandre Bourdas, plus libre que jamais, aurait-il tout compris de la restauration d’aujourd’hui ? Un exemple inspirant ? Pas impossible.

Sébastien Tantot, cuisinier radical 

Il y a exactement deux ans, Sébastien Tantot ouvrait son Auberge À la Bonne Idée, dans un minuscule village de l’Oise. Depuis, la critique n’a cessé d’encenser la cuisine d’un chef qui échappe largement aux classiques classifications. Misanthrope et connecté, mystique et chef d’entreprise, fragile et puissant, l’homme vit dans une bulle qu’il ouvre à qui veut bien le comprendre. C’est à prendre ou à laisser. Portrait d’un ovni qui navigue à hauteur de fourneaux.

Maslow (Paris, 1er arr.) : jouissances veggies 

Ca vient d’ouvrir, ça se revendique « veggie et sexy », deux créatrices venues de FoodChéri, beaucoup de couverts à l’intérieur et à l’extérieur, et un spot plutôt sympa sur les quais et à deux pas de la Place du Châtelet : que vaut Maslow ? Réponse.

Maison Benoit Vidal : fermeture forcée et corsée de la table doublement étoilée de Val d’Isère

Après douze années de bons et très loyaux services, Benoit Vidal doit fermer les portes de son restaurant doublement étoilé de Val d’Isère. Un coup d’autant plus dur que le chef et le propriétaire, Jacques Leprivey, avaient récemment signé une promesse de vente du fonds de commerce. Mais ce dernier a depuis changé son fusil d’épaule et décider de vendre murs et fonds au plus offrant. « C’est profondément blessant de se sentir utilisé comme je l’ai été » explique Benoit Vidal à Bouillant(e)s. Quant au propriétaire, il développe un point de vue très différent. Explications.

L’étoile : une arme de dé-gastronomisation massive ?

Si les batailles pour le gain de la deuxième et de la troisième étoile sont acharnées, de nombreux observateurs jugent que la première se gagne plutôt facilement. Derrière l’intéressante (et relative) démocratisation de la première étoile se cache une conséquence totalement ignorée jusque-là : un risque de dé-gastronomisation volontaire chez certains chefs.

Jean-François Pantaleon (Roza, Nantes) : « Je me porterais bien mieux sans l’étoile Michelin »

Le 1er janvier 2023, le chef Jean-François Pantaleon publie sur son compte Instagram un courrier envoyé quelques semaines plus tôt au guide Michelin. Il y exprime clairement une demande : que le guide enlève l’étoile accordée à son restaurant nantais, Roza. En mars, le sourd Bibendum ne supprime rien. Entretien avec un chef qui voit cette récompense comme une source d’incompréhensions et de contraintes multiples.

La Grande Brasserie (Paris, 4e arr.) : très grande catastrophe

Contrairement à l’appellation « restaurant », le terme « brasserie » dispose d’un spectre identitaire facilement reconnaissable : il y a du monde, du bruit, de la surface, des tables rapprochées, des nappes et une assiette qui vous maintiendra au-dessus de la ligne de flottaison, sans jamais atteindre des sommets (quoique cela peut arriver) mais sans jamais vous couler […]

Sélection : 14 agences de communication food et « art de vivre »

Ne rêvons pas, l’agence parfaite n’existe pas. Cela se saurait depuis longtemps. Comment alors trouver celle qui se rapproche le plus de vos besoins ? Opération difficile mais pas impossible : Bouillant(e)s a listé quelques noms d’acteurs de la communication spécialisés dans l’univers de l’art de vivre.