La gastronomie étoilée se cherche un second souffle

À ce jour, selon une première estimation, ce sont déjà plus de 40 tables étoilées qui devraient disparaitre « naturellement » du guide Michelin France 2025. Fermetures, changements de concept ou autres, les causes de cette Bérézina sont diverses mais elles fleurent salement la crise. Le 31 mars prochain, jour de l’annonce de la nouvelle sélection à Metz, comme à son habitude, le Bibendum se contentera d’annoncer les promus et la fête sera belle. Mais, pour celles et ceux qui savent compter, il y a fort à parier que le compte n’y sera pas. Derrière les apparences trompeuses, il y a un secteur de la gastronomie étoilée qui balance entre grand coup de fatigue et profonde remise en question. Comment inverser la tendance ?

Le pâtissier Fabien Emery débarque à l’Evok Collection

Evok Collection (Nolinski, Brach, Cour des Vosges, Palais Royal Restaurant…) vient d’annoncer l’arrivée de Fabien Emery au poste de chef pâtissier exécutif. Il a notamment travaillé aux côtés de Stéphane Glacier, Pierre Hermé et au sein de la Maison Lenôtre. Il succède à Yann Brys. 

Jérôme Banctel, nommé « Ambassadeur »

Alors même que son départ a été annoncé du côté de l’Ambroisie (Paris, 4e arr.), mais démenti par lui, Jérôme Banctel vient d’être nommé « Ambassadeur » du Château Cos d’Estournel, vignoble appartenant au propriétaire de La Réserve (Paris, 8e arr.), Michel Reybier (Lire notre article : Jérôme Banctel à l’Ambroisie : le chef du Gabriel dément)

Le Viennois Steirereck décroche une troisième étoile

Le restaurant Steirereck (Vienne, Autriche) vient de gagner une troisième étoile dans le guide Michelin Autriche. Avec le restaurant Amador, la capitale autrichienne possède désormais deux tables au sommet de la hiérarchie. 

Faut-il bannir le name-dropping au restaurant ?

Cette pratique désormais bien connue de présenter un plat – ou toute la carte – en glissant les noms et prénoms des producteurs ne semble pas faiblir chez les restaurateurs français. Pourtant, est-ce bien utile ? A qui sert réellement ce que l’on nomme le name-dropping ? Ne provoque-t-il pas une sorte d’inversion des sens et, surtout, du bon sens ? C’est à se demander s’il ne faut pas désormais le bannir.

Coya, Cocktail, Collagène… et couillonnade ?

Mieux que le cocktail, mieux que le verre de vin, même mieux que le Dry January, voilà que débarque le mocktail au collagène liquide. Ca se passe chez Coya Paris (7e arr.). Celui qui va vous retendre la peau des fesses comme du visage, vous rendre la peau toute douce, avec ce doux teint perdu de votre enfance. Tais-toi, bois ça et sois belle. Désormais, la picole, c’est la santé ; le comptoir une pharmacie moderne, le restaurant une nouvelle échoppe médicinale. Sauf que tout cela, c’est de la couillonnade de première classe.