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Fin 2024, la société Bettane et Desseauve a racheté intégralement la marque Lebey qu’elle exploitait depuis cinq ans. Un nouvel élan pour le guide ? Entretien avec Thierry Desseauve.
Alors que le guide Lebey a été racheté à 100% par Bettane et Desseauve en début d’année, son directeur Pierre-Yves Chupin rappelle l’importance symbolique d’une version papier et évoque les synergies possibles entre le secteur du vin et le monde de la restauration.
Il n’est ni le plus connu, ni le plus influent, mais le guide Lebey compte dans le paysage des guides gastronomiques. Lesquels, en dépit de nombreux défauts, jouent un rôle important pour le secteur de la restauration.
Courant juillet était annoncée la fusion entre Zenchef et CoverManager qui venait lui-même d’avaler Guestonline. Sur le marché français, outre quelques « petits » et outsiders, ne reste que deux mastodontes qui entendent bien faire la peau à l’autre. Pour les restaurateurs, les enjeux ne sont pas neutres.
Fin août, le maire de la bourgade de Fère-en-Tardenois (02) avait publié un arrêté interdisant l’installation de nouveaux fast-foods dans sa commune. En dépit d’un engouement de ses administrés et de nombreux autres élus à travers le pays, la préfecture a dit non début septembre. Mais le maire n’a pas dit son dernier mot.
Parce qu’il s’est attablé au festival Kouss Kouss, événement annuel organisé par les Grandes Tables à Marseille, le maire de la cité phocéenne a été la cible d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Benoit Payan a porté plainte.
Feu le gouvernement Bayrou souhaitait faire sauter une décision politique de 2022 qui exonérait les pourboires des salariés gagnant autour de 2000€ nets ou moins par mois. Le secteur gronde et crie haro sur une mesure qui aurait des conséquences graves. Sauf que dans cette histoire, par-delà le récent changement de premier ministre, tout le monde a tort, profession comme gouvernement.
Les boys clubs sont partout. Ces cercles masculins, plus ou moins visibles, tiennent les femmes à distance des lieux de pouvoir (politique, affaires, sport…). La gastronomie n’y échappe pas. Lorsqu’on observe ces espaces dominés par des hommes – chefs étoilés, dirigeants, experts médiatiques –, cela paraît presque « normal ». C’est ce qu’on appelle la naturalisation sociologique : la tendance à voir les inégalités comme allant de soi. Or, il s’agit bien d’un système construit et entretenu, décrit par Bourdieu, Foucault ou Butler. Alors une fois qu’on l’a vu, on fait quoi ?
Dans un paysage gastronomique encore très codifié, où les réseaux informels et les cercles d’influence pèsent sur les trajectoires individuelles, certaines cheffes imposent leur voix et leur cuisine. Sarah Hamza en fait partie. À Soma (Lyon, 5e arr.), elle revendique une cuisine personnelle et vivante, portée par l’intuition, le produit et l’envie de créer un espace de travail pour elle et son équipe plus juste et plus apaisé. Elle s’exprime sur les « boys club » et sur les conséquences de la différence de traitement entre homme et femme.
Selon notre sondage de la semaine qui portait sur le fait de savoir si le coût des apprentis était devenu « trop élevé », la réponse est affirmative pour 58% des votants.