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Le saké au restaurant : quelle présence ?

Dans ses Mythologies, Roland Barthes notait qu’en France, l’absence de vin à table « choque comme un exotisme ». Dès lors, quelle place accorder au saké au restaurant ? Faut-il avoir une offre complète ? Quelle séquence du repas privilégier, pour quels accords ? Comment interagir avec les clients ? Les sommeliers Jean-Baptiste Bosc (Ledoyen), Philippe Jamesse (DNA Champagne & Wine), Xavier Thuizat (Hôtel de Crillon) et Christian Vermorel (Maison Troisgros) livrent quelques conseils et expliquent pourquoi, loin de se concurrencer, vin et saké se complètent harmonieusement.

L’élaboration du saké : les huit étapes détaillées

À l’intérieur du sakakura ou kura (cellier ou entrepôt), le saké, réalisé selon la méthode traditionnelle, nécessite un travail de longue haleine, réalisé sous le contrôle du toji (maître brasseur ou de chai). Présentation détaillée des huit étapes clés pour l’élaboration du saké.

Saké : les ingrédients du succès

Traditionnellement, on lit que le saké est produit à partir de trois ingrédients : le riz, l’eau et le koji-kin. Il convient pourtant d’ajouter les levures qui jouent un rôle clé sur les saveurs.

Sakés : présentation d’une famille très plurielle

Le saké ? Non, plutôt les sakés, tant il en existe de typologies : degré de polissage des grains de riz, ajout d’alcool ou non, filtré ou non pasteurisé, tranquille ou pétillant… Plongée dans la diversité des sakés.

Saké et cocktails : le joli couple

Depuis quelques années, le saké figure parmi les ingrédients utilisés dans les bars à cocktails. Bouillant(e)s a demandé à des bartenders et à la fondatrice de Madame Saké pourquoi il fait fureur en mixologie.

L’huitre et ses amants impossibles

Produit clivant par excellence, l’huître se prête avec délectation à l’accord terre-mer. Les chefs sont très nombreux à le pratiquer, avec plus ou moins d’inventivité. Bouillantes a interrogé trois chefs (plus un, un peu différent) pour comprendre leur approche culinaire très singulière de ce produit iconique.

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.