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Gastronomie : la France est-elle vraiment distancée par le reste du monde ? Volet 3 : le changement de statut de la gastronomie 

Après avoir étudié les « thermomètres » qui mesurent l’influence et la reconnaissance des scènes culinaires nationales (volet 1), et expliqué comment le mythe gastronomique français s’est effondré (volet 2), Bouillant(e)s se penche sur l’évolution du statut de la gastronomie. D’une simple activité domestique, et « primaire », la cuisine n’a cessé de voir son statut évoluer, se complexifier, jusqu’à devenir un enjeu économique et politique aux conséquences mondiales.

Gastronomie : la France est-elle vraiment distancée par le reste du monde ? Volet 2 : le mythe gastronomique national effondré

Si les différents « thermomètres », étudiés dans le premier volet de cette enquête, montrent que la France continue de tenir la dragée haute sur la scène culinaire mondiale, la réalité quotidienne démontre en revanche un écart phénoménal entre le mythe gastronomique national, fruit de notre histoire, et nos pratiques alimentaires. Plus étonnant encore, il faut se poser la question de savoir si ce ne sont pas les chefs eux-mêmes qui ont cassé le mythe gastronomique et ouvert la porte à une situation qui prend plus que jamais un virage politique.

Gastronomie : la France est-elle vraiment distancée par le reste du monde ? Volet 1 : le point de vue des guides, concours et classements

Le 12 avril dernier, le gouvernement publiait un document stratégique dans lequel deux ministres s’engageaient à défendre la gastronomie française face à une concurrence mondiale qui serait de plus en plus forte. Sur le papier, l’idée semble séduisante. Mais est-ce vraiment justifié, utile et pertinent ? Enquête en trois volets sur le bien-fondé de la stratégie gouvernementale. Premier épisode : « Guides et classements : quels discours, quels résultats ? »

Le fait maison : Catherine Quérard, présidente du GHR, aurait-elle mangé du clown ?

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi tous les chefs de la nouvelle génération, comme de l’ancienne d’ailleurs, n’ont que faire des gesticulations et des jérémiades des syndicats, que ce soit l’Umih ou le GHR. Ce ne sont pas les prises de position de Catherine Quérard, présidente du GHR, pour la ridiculisation du label fait maison qui va arranger les choses. Clownesque à souhait.

Étoile rouge et service en salle : le Michelin, entre déni et évidence

Alors que le Bibendum demeure arcbouté sur le discours selon lequel seule la qualité de l’assiette entre en ligne de compte pour accorder ses étoiles rouges, les professionnels plaident très largement pour que le Michelin prenne en compte officiellement le service en salle. Ce qui serait déjà factuellement le cas selon certains.

Assouplissement de la mention « fait maison » et du titre de maitre-restaurateur : les industriels disent ‘merci’

Victime de son non-succès, la mention ‘fait maison’ va s’assouplir dangereusement pour gagner en visibilité. La restauration ne sort pas grandie. Bien au contraire. Derrière la prétendue « démocratisation » de la gastronomie se cache la « dictature » de l’agroalimentaire qui gagne également sur le terrain du titre de maitre-restaurateur.

Paul Bocuse, joliment timbré

La Poste annonce la création d’un timbre à l’effigie du chef Paul Bocuse à l’occasion du centenaire de sa naissance. Le petit objet à lécher

Le chef Matthias Marc quitte le restaurant Substance

C’est un secret de polichinelle qui prend officiellement fin : le chef Matthias Marc va quitter le restaurant Substance (Paris, 16e arr.) à la fin de l’année avec comme prochain objectif d’ouvrir un ambitieux projet en dehors de la capitale.