Viel, Vigilant, le cheval et Dehan le pâtissier : un drôle de plan à quatre chez Loiseau

Deux chefs, un pâtissier, un cheval : quatre personnages pour autant de plans. Ce cliché qui représente les chefs Louis-Philippe Vigilant, Glenn Viel et Brandon Dehan à l’occasion d’un repas organisé l’été dernier au Relais Bernard Loiseau interpelle par sa mise en scène, laquelle semble assigner un rôle et un statut à chaque acteur.
La nature morte en gastronomie, symbole d’un nouvel ordre moral du cuisinier

Au premier coup d’oeil, cette photographie se contente de représenter deux squelettes de poisson avec la gueule pendante, tenus comme un trophée. Mais, si l’on prend le temps de bien la regarder, elle ne se résume pas à une simple nature morte. Elle pose devant nos yeux une image de ce que l’on peut qualifier de nouvel ordre moral dans le monde culinaire. Décryptage.
Le portrait caché du chef Maxime Bouttier (Géosmine, Paris 11e arr.)

Après le portrait flou de Jorick Dorignac, le « portrait de mains » de Pierre Gagnaire et le portrait rabelaisien d’Amaury Bouhours, Bouillantes se penche sur le portrait léché, décalé et surtout caché du chef Maxime Bouttier (Géosmine, Paris, 11e arr.) réalisé par le photographe Laurent Dupont.
Amaury Bouhours, metteur en scène rabelaisien de la haute gastronomie

À l’occasion de la publication du livre ADN aux éditions Alain Ducasse, le chef du Meurice (Paris, 1er arr.) Amaury Bouhours s’est prêté à l’exercice du shooting photographique, sous l’objectif expert de Maki Manoukian. Réalisé dans l’écrin feutré du palace, le visuel montre le cuisinier, serviette au cou et couverts en main, se muer en mangeur rabelaisien face à une table recouverte de plats. Décryptage d’un « faux » portrait qui se joue des conventions pour mieux interroger la nature de la haute gastronomie.
Blanche violence du côté du Mirazur (Menton)

À la demande du chef Mauro Colagreco, le photographe Matteo Carassale a réalisé une série de dix portraits de l’équipe du Mirazur, restaurant triplement étoilé situé à Menton. Le cliché numéro 9, représentant Camila, cheffe de partie pâtisserie, interpelle par sa violence, voire sa pornographie. Décryptage engagé.
Jorick Dorignac, le net et le flou

Le portrait de chef se prête à tous les styles et échappe de plus en plus aux canons anciens du classicisme règlementaire. Celui de Jorick Dorignac, réalisé par un véritable artiste de la photographie, en noir et blanc, net et flou, interpelle par son engagement esthétique et ses multiples lectures possibles.
Portrait de mains

Qu’est-ce qu’un portrait ? La réponse semble facile et pourtant. Ce visuel du photographe Franck Tremblay, où l’on voit des mains posées sur un visage bien connu des gastronomes, questionne la catégorie. Décryptage par la photographe Emmanuelle Levesque.
Ritz, Espadon et « High key », nouvelle tendance de la photographie culinaire ?

Des tons clairs, de la surexposition et des assiettes vides : le style « High key » débarque depuis quelques années dans l’univers de la photographie culinaire. Illustration avec les visuels postés par le restaurant l’Espadon (Ritz, Paris).
Entrée, plat, dessert de Giulia Barut : derrière le contenu italien se cache une nouvelle esthétique venue tout droit des Etats-Unis

Une hirondelle ne fait pas le printemps et un livre ne fait pas une tendance. Mais l’ouvrage de Giulia Barut, à l’esthétisme provocateur, augure peut-être un virage intéressant et fort de l’édition culinaire.
Gin et string, l’oeil d’Emmanuelle Levesque

Une photographie choisie sur les réseaux sociaux, un décryptage, un point de vue de la photographe spécialisée, ex-éditrice, Emmanuelle Levesque. Aujourd’hui, un gin et un string.