Marie Durillon (France Boissons) : « Le flacon est parfait pour la dégustation b to b mais pas pour le client final »

Responsable de la catégorie vin chez France Boissons, Marie Durillon estime que le flacon de vin n’a pas vocation à se développer auprès du client final. En revanche, il constitue un outil de choix pour les dégustations professionnelles.
The Glass : petits flacons de vins et grands espoirs de développement

Créée il y a quelques mois, la marque The Glass casse les codes en proposant des vins en flacons de dix centilitres. Si son coeur de marché se trouve dans le secteur de la dégustation b to b, elle montre des velléités d’expansion. Présente à l’Épicerie du Bon Marché pour toucher le grand public, The Glass aimerait se positionner sur les marchés de l’hôtellerie et de la restauration.
Xavier Thuizat (Hôtel de Crillon) : « Le vin en petit flacon est idéal pour un restaurant sans sommelier »
Élu meilleur sommelier de France en 2022 et tout jeune MOF, Xavier Thuizat, sommelier de l’Hôtel de Crillon (Paris), estime que le vin en petit flacon multiplie les avantages, tout en reconnaissant une certaine incompatibilité avec la haute gastronomie.
Le statut du chef en tant que ‘marque humanisée’ : la grande (r)évolution

Depuis des siècles, l’image du chef ne cesse de se valoriser et de se complexifier. De simple exécutant au bas de l’échelle sociale, le cuisinier s’impose aujourd’hui comme un acteur à part entière dans la société médiatisée. D’Auguste Escoffier jusqu’au storytelling permanent, le chef a posé sa patte et imposée sa marque.
Delphine Dion : « Pour un chef, le storytelling est essentiel : il lui permet d’avancer dans son travail identitaire »

Professeure à l’ESSEC Business School, Delphine Dion mène depuis longtemps un travail autour des ‘marques humanisées’. Pour cette spécialiste de l’univers du luxe, elle estime que l’acte de se raconter – le storytelling – est essentiel pour les chefs. Elle explique également les contours d’une bonne transmission de la ‘marque’ à taille humaine.
Ségolène Montcel (communicante) : « Ce glissement du ‘donner à manger’ à ‘donner à voir’ questionne la notion d’authenticité des chefs et de leurs discours »

Journaliste, communicante, aujourd’hui responsable éditoriale chez My Little Paris, Ségolène Montcel vient de publier un livre intitulé « Ces chef.fe.s cuisiniers qui deviennent des marques ». Elle interroge la « mise en marque » des chefs et en souligne autant la diversité que les dangers.
Mory Sacko : un lifting, des ambitions

Mosugo, Mojo, Mosuke, moderne, modeste, des « mots » qui caractérisent Mory Sacko, ce chef qui a explosé en quelques années sur la scène médiatique et tout aussi rapidement reconnu par la critique et les guides. Large sourire en bandoulière, il reconnait que tout est allé vite, mais pas trop vite. La preuve : il continue à grands pas d’avancer, avec de grosses ambitions, notamment chez Mosuke, son navire amiral gastronomique.
Christophe Bacquié (Mas des Eydins) : « À Bonnieux, nous mettons en place une offre de haute gastronomie renouvelée »

Ils ont mis trois longues années pour trouver leur nouveau nid. À Bonnieux, dans le Luberon, le couple Alexandra et Christophe Bacquié ont racheté une maison d’hôtes, le Mas des Eydins, dans laquelle il n’y avait rien côté restauration. Les travaux de la cuisine commencent tout juste. Ouverture prévue courant mai et une offre gastronomique à venir pour quelques privilégiés chaque jour. Christophe Bacquié présente les contours de son projet et de sa nouvelle offre.
Que vaut le restaurant Arborescence (Croix) ?

Ouverte en juin 2022, la table de Félix et Nidta Robert remporte tous les suffrages avec des récompenses à gogo et un carnet de réservation bien rempli. Que vaut vraiment ce restaurant ? Bouillant(e)s y est allé.
Nidta et Félix Robert : cuisine imaginaire et fusionnelle chez Arborescence

Depuis son ouverture en juin 2022, Arborescence ne désemplit pas. À sa tête, un couple à la scène comme à la ville, Nidta et Félix Robert. Après de belles expériences à la Grenouillère, chez Ryugin à Tokyo et à la Maison Troisgros, ils développent dans leur restaurant de Croix (Nord) une cuisine imaginaire et fusionnelle de haute volée.